24 avril 2024

En un été nos dernières libertés ont été liquidées

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EN L’ESPACE DE QUELQUES SEMAINES seulement, le temps d’un été, nos dernières libertés ont été minutieusement liquidées. En effet le Conseil constitutionnel présidé par le sinistre Laurent Fabius, l’homme du sang contaminé, et où siègent deux autres anciens Premiers ministres, tout aussi nocifs, l’ex-trotskyste Lionel Jospin et le chiraquien Alain Juppé, a validé trois projets de lois mortifères et liberticides, bouleversant la vie quotidienne des Français et supprimant ce qui restait de liberté et de civilisation dans notre pays. Le 29 juillet les prétendus Sages du Palais-Royal ont en effet jugé conforme en tous points à la Constitution la loi de bioéthique avec la PMA pour les lesbiennes, l’expérimentation sur les embryons et les cellules souches, la création de chimères animal-homme, le bouleversement de l’état civil qui permet la suppression totale du père sur les papiers administratifs et la reconnaissance officielle de deux mères pour l’enfant. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le 5 août, l’aréopage présidé par Fabius a également validé l’imposition du pass sanitaire pour pouvoir accéder aux cafés, aux restaurants (même en terrasse), aux hôpitaux, aux maisons de retraite, au cinéma, au théâtre, aux musées, aux parcs d’attraction, aux trains et aux cars de longue distance, aux avions, aux grands centres commerciaux.

Pour les hôpitaux il est précisé que le pass sanitaire ne sera pas exigé en cas d’urgence. Mais qui va décider de ce qui est urgent ou non, et selon quels critères ? Le personnel opposé à la vaccination ayant été sanctionné à partir du 15 septembre, ne pouvant plus travailler et être rémunéré, ne resteront pour l’essentiel dans les hôpitaux que des apôtres du tout-vaccinal. Le risque existe donc qu’on ne soigne pas des patients gravement malades mais non vaccinés, selon les décisions parfaitement arbitraires du corps médical. Voilà à quelles effrayantes dérives on risque d’arriver. En revanche, qu’on se rassure, il n’y a pas besoin de pass sanitaire pour pouvoir avorter. Cela a été rappelé officiellement. Et après, d’aucuns osent dire qu’il n’y a pas une volonté délibérée de nous détruire !

De la même manière, interdire l’accès à des centres commerciaux, y compris pour les magasins de denrées alimentaires, est ouvrir une brèche très inquiétante. Car si aujourd’hui on conditionne l’entrée aux centres commerciaux de 20 000 mètres carrés et plus à la présentation d’un pass et que cette disposition a est validée en amont par le Conseil d’Etat et en aval par le Conseil constitutionnel, qui nous dit que demain le pass ne sera pas nécessaire pour l’accès à la moindre petite échoppe, à la plus modeste épicerie ? C’est déjà le cas, notons-le, pour les restaurants et bars les plus minuscules, y compris les cabanons de plage qui exigent le pass sanitaire, ne serait-ce que pour boire un café ou un verre d’eau minérale.

 

ENFIN LE 13 AOÛT le Conseil constitutionnel a jugé pleinement conforme à la Constitution l’interdiction de facto, sauf très rares exceptions, de l’école à la maison à partir de la rentrée scolaire 2022 et n’a rien trouvé à redire aux menaces de plus en plus fortes sur les écoles hors contrat dont les pouvoirs publics souhaitent d’évidence la disparition. C’est ainsi que dans la loi « confortant le respect des principes de la République » (dite loi contre le séparatisme) adoptée définitivement par le Parlement le 23 juillet, le jour même des 70 ans de la mort du Maréchal Pétain, et donc validée entièrement par les gnomes de la rue de Montpensier, il est écrit expressément que « les établissements qui n’ont pas conclu de contrat avec l’État se voient proposer par l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation une charte des valeurs et principes républicains ». Autrement dit, toutes les écoles confessionnelles hors contrat de France (y compris les écoles israélites ?) risquent de devoir signer, pour pouvoir continuer à exister, un texte qui va directement contre leur conscience, contre leur foi, contre les principes auxquels elles croient. C’est-à-dire que le choix sera, selon toute vraisemblance, entre l’apostasie et la disparition pure et simple. C’est une façon machiavélique de tuer les écoles hors contrat : soit elles se renient et trahissent pour pouvoir continuer (mais pour combien de temps ? et avec quelle marge de manœuvre ?), soit elles seront fermées administrativement. Et gare à ceux qui essaieraient de passer en force, de résister coûte que coûte, le législateur a tout prévu : « Le fait de ne pas procéder à la fermeture des classes ou de l’établissement faisant l’objet d’une mesure de fermeture ou de faire obstacle à l’exécution d’une telle mesure est puni d’un an d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. » Voilà une sanction hautement dissuasive.

L’objectif est clair : il s’agit d’imposer de 3 à 16 ans à toutes nos têtes blondes (et crépues) le matraquage idéologique de l’Education dite nationale avec sa contre-religion antiraciste, shoahtique, LGBTiste, homosexualiste, immigrationniste, prônant le métissage, la théorie du genre, toutes les déviations morales et sexuelles, etc. Il ne sera bientôt plus possible, sauf peut-être en s’exilant (mais l’apostasie est universelle et les mêmes forces de dissolution et de subversion sont partout à l’œuvre), de permettre à nos enfants d’échapper à l’enfer de l’école de la République (et aussi de l’école privée sous contrat qui ne diffère en rien des établissements publics). C’est là une tyrannie quasiment sans précédent qui prouve à quel point l’étau se resserre et la persécution devient de plus en plus manifeste. Comme toujours, une loi censée lutter officiellement contre le séparatisme mahométan est dans les faits une machine de guerre contre les catholiques de tradition. Si l’on ajoute à cela le « motu proprio » de Bergoglio le 16 juillet dernier, frappant quasiment d’interdit la messe tridentine, on voit la conjonction concomitante de forces démoniaques à l’œuvre, voulant obstruer les canaux de la grâce, exhorter à l’apostasie générale, asservir et assassiner les âmes. A commencer par celles des plus innocents, les tout petits, dont le Christ a dit que le Royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. Malheur à ceux qui les scandalisent a-t-Il également professé.

 

LE MOIS D’AOÛT a aussi été marqué par un impressionnant renforcement de la répression. Pour avoir brandi une simple pancarte le 7 août dans une manifestation anti-pass à Metz, où figurait une liste d’une douzaine de personnalités juives et non-juives responsables de l’actuelle tyrannie sanitaire, une enseignante d’allemand de 34 ans, Cassandre Fristot, a été mise en garde à vue, perquisitionnée à son domicile, suspendue toutes affaires cessantes de l’Education nationale, avant une probable radiation, mise en examen, et son procès devant le tribunal correctionnel aura lieu dès ce 8 septembre pour « délit de provocation publique à la haine raciale par affiches ou placards ». Elle risque un an de prison ferme et 45 000 euros d’amende sans compter les dommages et intérêts car il ne fait aucun doute que beaucoup d’organisations juives viendront tendre la sébile le jour du procès.


Jérôme BOURBON, RIVAROL N°3482 DU 1 SEPTEMBRE 

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